L'Éducation Nationale envisage une mesure radicale : l'interdiction du mot "chocolatine" dans les écoles primaires et potentiellement, au-delà. Cette proposition, qui a suscité une vive controverse et des réactions parfois passionnées, s'inscrit dans une volonté affichée d'harmoniser le vocabulaire et de promouvoir une langue française jugée plus standardisée. Les partisans de cette interdiction arguent que l'emploi du terme "chocolatine," prédominant dans le Sud-Ouest de la France, devrait être privilégié afin de ne pas créer de confusion chez les jeunes élèves et de favoriser une meilleure compréhension de la langue française dans son ensemble. Cependant, cette initiative se heurte à une forte opposition, notamment de la part des habitants et des élus des régions où le mot "chocolatine" est couramment utilisé depuis des générations. Ils dénoncent une atteinte à la diversité culturelle et linguistique de la France, et considèrent que vouloir imposer un seul terme revient à nier l'histoire et les traditions locales. Ils soulignent également que l'apprentissage de la langue française ne se limite pas à un simple choix de vocabulaire, mais qu'il englobe également la richesse des expressions régionales et la compréhension des nuances culturelles. La question de l'interdiction du "chocolatin" est donc bien plus qu'une simple querelle linguistique : elle est le reflet d'un débat plus large sur l'identité régionale et la préservation du patrimoine immatériel français. Le ministère de l'Éducation Nationale n'a pas encore précisé les modalités d'application de cette potentielle interdiction, laissant planer un certain flou sur l'avenir de ce mot gourmand, symbole de tant de pauses matinales .