C’est sous les halles de Jegun entouré de plus de 130 de ses soutiens que le député sortant de la deuxième circonscription du Gers, David Taupiac, a choisi de lancer sa campagne. Un moment important pour le candidat visant à remobiliser ses troupes autour de son bilan et son projet pour le Gers dans cette campagne éclair.

Devant de nombreux élus, militants socialistes et sympathisants, le candidat investi par le parti socialiste Gersois qui revendique « sa constance et son indépendance » et déclare ne pas s’inscrire dans l’accord du nouveau Front Populaire, a voulu expliquer son positionnement politique dans un contexte de « péril démocratique » selon ses mots. Déplorant cette dissolution comme un pari extrêmement dangereux auquel joue le Président de la République avec la démocratie, David Taupiac a rappelé son objectif prioritaire dans cette campagne : battre l’extrême droite et porter une voix d’espérance et responsabilité à gauche. « Durant deux ans, j’ai mené de nombreux combats au nom des gersoises et des gersois et pour ce qui me semble aller dans le sens de l’intérêt général du pays, sans dogmatisme ou clivage inutile. Celui de la justice sociale, pour une meilleure répartition des richesses, celui de la défense de la ruralité et ses spécificités, celui de la défense de notre agriculture ou la lutte contre le dérèglement climatique. Des combats que j’entends poursuivre si vous m’en donner la force », a-t-il déclaré devant une audience très attentive. 

« Partout sur le terrain, je ressens un sentiment de colère et d’inquiétude. Le péril qui se présente désormais c’est celui de l’extrême droite et son programme irresponsable et dangereux. Il est important maintenant de tourner également la page du programme libéral et injuste du parti présidentiel. Je souhaite dans cette campagne porter la voix de l’espoir, de la raison et surtout de l’apaisement pour servir utilement l’intérêt du Gers et du pays. » a déclaré le candidat à l’issue de sa prise de parole.