19 octobre 2024 - 474 vues
Reçu mardi 18 octobre avec plusieurs autres membres du groupe LIOT, le député Taupiac a eu l’occasion d’échanger directement avec le Premier ministre Michel Barnier notamment sur les sujets agricoles, dans la perspective du débat budgétaire qui va s’ouvrir la semaine prochaine. Il n’a pas manqué à cette occasion d’évoquer ce qu’il décrit comme « la situation de péril de l’agriculture française ».
En effet, désigné comme responsable de la thématique agricole au sein de son groupe, le député a pu exposer pendant plusieurs minutes les problématiques les plus urgentes d’un secteur selon lui en grande souffrance. « Le monde agricole s’est mobilisé de manière exceptionnelle en début d’année pour appeler à des mesures urgentes or depuis rien ou presque n’a changé pour nos agriculteurs, pire, la situation a continué de se détériorer. Les récoltes catastrophiques observées un peu partout dans le pays cette année et particulièrement dans le Gers pour le secteur viticole par exemple, viennent encore peser sur un secteur au bord de la rupture. J’ai souhaité rappeler au ministre quelles sont les urgences les plus saillantes, a fortiori à la suite de la très hasardeuse dissolution du mois de juin qui a interrompu nos travaux du Projet de loi d’orientation agricole sur lequel je me suis fortement mobilisé. Il est capital que le gouvernement se penche sur la question du revenu, première revendication des agriculteurs, mais aussi sur l’accompagnement au changement climatique, la réforme du système assurantiel, le prolongement des aides à la vaccination, les aides au maintien en bio, le soutien à la viticulture, le partage du foncier. Les sujets sont nombreux et complexes, le Parlement est prêt à travailler dessus et faire des propositions. » a déclaré David Taupiac à la sortie de l’Hôtel de Matignon.
« M. Barnier m’a semblé à l’écoute mais plus préoccupé par la recherche de sources d’économie. C’est son rôle, mais je lui ai rappelé : je ne parle pas de comptabilité là, l’enjeu c’est de savoir si l’on veut sauver ou non l’agriculture française. C’est ce à quoi je vais m’employer durant le débat budgétaire, mes amendements sont prêts. » a-t-il plus tard déclaré.
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